S@MI MEDIA INFO
Informer, au delà d'une passion , un devoir
jeudi 22 janvier 2015
lundi 12 mai 2014
Week-end d'intégration au Cesti : Le Bénin revient dans la danse 14 ans après
les Béninois exécutant l'hymne national |
L'amicale des étudiants du Centre d'études
des sciences et Techniques de l'information (Cesti) était en fête ce week-end.
Les étudiants organisaient leur traditionnel week-end d'intégration.
Plusieurs nationalités se sont succédées à la tribune pour mettre en valeur
leur potentiel socioculturel. Le Bénin y était fortement représenté après 14ans
d’absence.
L'occasion était bonne pour resserrer les
liens fraternels entre ces étudiants issus de diverses nationalités. Le Bénin,
le Gabon, la Guinée, le Mali et tout naturellement le Sénégal étaient
représentés. L'une des particularités de cette édition des journées
d'intégration a été la participation du Bénin. En effet, il y a près de 14 ans
ce pays n'a pas été représenté au Cesti et donc aux journées d'intégration.
Les béninois (quatre au total) ont eu
l'occasion de présenter leur pays. C'est l'étudiant Lazare AKPAHOU, étudiant en
deuxième année, qui a eu le mérite de porter l'ensemble de leur voix pour
présenter le Bénin à travers un court exposé. L'histoire et la culture de ce
petit pays d'Afrique de l'ouest ont accroché un public qui attendait, à travers
cet exposé de découvrir les milles et une chose qui lui échappait au sujet de
l'ex Dahomey.
L'art culinaire était également au
rendez-vous de ce creuset d'échanges culturels. Le Bénin a présenté à
l'occasion de ce week-end d'intégration un de ses plats les mieux dégustés en
de pareils occasions : le "Amiwo"
ou encore "Djèwo" (en
langue fongbé du Bénin). Le mets qui est une purée à base de farine de maïs
assaisonnée de tomate, de piment et bien d'autres épices parfumées, se consomme
avec de la viande ou du poisson. La saveur et la succulence de ce met ont
conquis le palais des nombreux dégustateurs qui s'empressaient de découvrir la
cuisine béninoise. Pour une dégustation, s'en fut une des plus inoubliables de
l'histoire des week end d'intégration du Cesti en témoignent les échos
favorables reçus des participants à ce déjeuner dégustatif. Certaines langues
disent que le Bénin a certainement remporté la palme du meilleur met dégusté à
l'occasion.
Les jambes se sont également dégourdies
pour danser au son et au rythme du terroir. Sur la musique du légendaire
homme-orchestre béninois Sagbohan Danialou, les béninois ont dansé pour
magnifier toute la richesse rythmique du Bénin... Il n'en fallut pas trop pour
décrocher les ovations d'un public surexcité.
Le temps d'un week-end, les cultures se
sont entrechoquées sans s'offenser. Les peuples de diverses nations ont parlé
le même langage; celui de l'intégration culturelle. Quel bel exemple d'unité et
d'intégration entre les peuples africains!
Le Bénin longtemps absent aux journées
d'intégration du Cesti n'a pas déçu. "On attendait vivement le Bénin à ce
week-end d'intégration. Et à l'arrivée, il n'a pas déçu les attentes.
Bravo!" a conclut un des responsables de l'amicale des étudiants du Cesti.
Et comme quoi, le drapeau du Bénin a flotté fièrement lors du week-end
d'intégration 2014 des étudiants du Cesti.
mercredi 26 mars 2014
Le bien-être animal, un facteur de développement pour l’Afrique
Les étudiants de
la 42ème promotion de l’EISMV de Dakar ont organisé Samedi dernier, une journée scientifique sur
le thème : «Bien-être animal, quels intérêts et place dans l’exploitation
convenable et durable des animaux ».Le président de cette promotion
sortante de vétérinaires, en marge de cet événement, revient sur l’importance
du bien-être des animaux tant de compagnie que de rente. Pour Geoffroy Djossa,
ce concept peut contribuer à l’essor socio-économique des états africains.
Une journée
scientifique sur le bien-être animal, de quoi retourne en fait cette
terminologie ?
Le bien être animal,
c’est le minimum qu’on puisse donner à un animal pour sa survie et sa
production. Ce minimum implique le fait de l’épargner de toute corvée inutile
et veiller à s’assurer de sa santé, l’épargner de faits qui puissent causer un
certain préjudice à son état de santé. En clair, c’est laisser l’animal (même
si sa domestication implique une certaine privation de liberté) dans son bio
top naturel.
Pensez-vous que dans le
contexte africain, assurer le bien-être animal soit aussi important ?
(Sourire) Oui ! En
Afrique, la question du bien être animal
est importante à plus d’un titre. D’abord il faut préciser que les animaux dont
il s’agit ici peuvent être classés en deux catégories : les animaux de
compagnie et ceux de rente. Pour ce qui est des animaux de compagnie, il y a
les carnivores et les équidés. Quand un animal de compagnie comme le chien par
exemple est bien vacciné donc en bon état, c’est toute la famille qui se porte
à merveille. Si l’on part du postulat que les enfants aiment s’amuser avec les
animaux de compagnie. Donc c’est d’une question de santé humaine, de santé
publique qu’il s’agit aussi. Pour ce qui
est des animaux de rente : prenons par exemple, le cas d’une vache qui
produit du lait. Si on ne la met pas dans de bonne condition, elle ne pourrait
pas produire au mieux de sa forme. Si l’éleveur ne s’occupe pas bien de son
animal, il ne saurait attendre de belles performances en retour de la part de
ce dernier. En Afrique, le bien être animal devrait pouvoir être intégré en
tant que piste d’actions pour atteindre l’autosuffisance alimentaire.
Le bien être animal
peut-il être un facteur de développement pour les pays africains ?
Evidemment !
Prenez le cas des pays comme le Sénégal, le Mali, le Niger, où la plupart des
travaux domestiques et champêtres sont accomplis par les équidés (cheval, âne).
Un âne qui parcourt près de trente kilomètres pour une corvée d’eau pourrait ne
pas vivre assez longtemps pour effectuer cette tâche au quotidien s’il
n’est pas bien entretenu par son maître. Il devrait bénéficier d’une
attention particulière (soins sanitaires, nourritures et cadre de vie
appropriés) puisqu’il intervient inévitablement dans l’économie familiale.
Imaginez un instant ces corvées d’eau sans ces équidés !
En plus, aujourd’hui
nous parlons de plus en plus de mécanisation de l’agriculture dans les pays
africains. On demande à tort ou à raison aux paysans d’utiliser des tracteurs
sur un hectare de terre emblavé. Ce n’est pas logique vu que la portion de
terre ne suffirait même pas pour la manœuvre de ces machines. Les paysans font
donc recours aux animaux de rente pour régler ce problème. Vous convenez avec
moi que l’agriculture a vraiment besoin de ces animaux, qui méritent d’être
entretenus si l’on veut d’une agriculture efficace. Les pays comme le Sénégal
et la Côte-d’Ivoire ont réglé un temps soit peu la question de l’importance de
l’entretien des animaux pour en faire un levier de développement. Aujourd’hui,
la production de volailles au Sénégal couvre largement la demande nationale.
Plus besoin d’importer de la viande (la volaille notamment) pour couvrir les
besoins alimentaires de la population. On ne saurait atteindre ce stade si les
animaux n’avaient pas bénéficié en amont d’attention particulière et de soins
adéquats.
Le phénomène de la maltraitance
des enfants dans certains pays africains pourrait également trouver une
solution à partir du bien-être animal : un homme qui éprouve des
difficultés à battre son animal pourrait en faire autant d’un enfant, qu’il
soit le sien propre ou non. C’est donc une chose à promouvoir tant par les
éleveurs, les vétérinaires, les acteurs politiques qui investissent dans la production
animale.
Un appel à l’endroit
des autorités dans la promotion du bien être animal ?
Le bien-être animal est
un concept qu’il faut faire inculquer en chaque individu. En tant que
vétérinaire, nous n’avons pas la possibilité de faire passer ce message au plus
grand public. Il faut donc que les autorités étatiques nous aident à vulgariser
ce concept. Il serait bien intéressant d’insérer dans les programmes scolaires
notamment dans les cours de moral, d’éducation civique, etc…. cette notion du
bien-être animal. Faire comprendre à l’enfant que l’animal est aussi un être
vivant, doté d’une âme, de sensibilité et capable de ressentir une émotion. Pas
au point de mettre l’animal au même pied d’égalité que l’homme ; mais
plutôt de lui donner un minimum de respect, de confort. Il serait intéressant
d’apprendre déjà à l’enfant qu’un chien dans la rue par exemple, ne doit pas
être violenté au point de lui jeter même des pierres (pareil pour les équidés,
les ruminants, etc). Dans ce sens, les autorités ont une grande partition à
jouer en tant que l’éducation peut aider à jouer ce rôle de sensibilisation.
Les animaux sont partie intégrante de notre quotidien et nous devons nous en
occuper. Cela pourrait être un instrument de promotion de la paix : si
notre amour pour notre animal de compagnie ne peut nous permettre de lui causer
du tort, alors à combien plus forte raison un être humain, notre semblable. Le
bien-être animal peut donc aider à préserver la vie humaine.
Un conseil aux jeunes
qui pourraient ou non s’intéresser à la profession de vétérinaire ?
Aujourd’hui je souhaite
que les jeunes visent l’auto emploi. La profession de vétérinaire peut aider en
ce sens là aussi. D’autant qu’au-delà du fait d’assurer le bien-être animal,
ils peuvent s’investir dans l’élevage. Imaginez-vous un instant qu’un jeune
s’investit dans l’élevage des moutons dits « Ladoum » (une
originalité sénégalaise). A la période de la Tabaski, ce mouton peut coûter
jusqu’à cinq millions de francs… une bonne opportunité d’affaires, n’est-ce
pas ? C’est dire donc que cette activité peut nourrir son homme. Si les
jeunes souhaitent le faire, ils peuvent y arriver. Si l’on accorde une
attention particulière aux animaux (surtout de rente), ils pourront produire au
mieux de leur performance et pourront ainsi de facto assurer notre bien-être .
Propos recueillis par Samuel ADIMI
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samedi 22 mars 2014
Journée mondiale de l'eau: L’eau,élément central du développement durable.
Message
du Secrétaire générale des Nations Unies, Ban-Ki-moon
Cette
année, la Journée mondiale de l’eau est placée sous le signe des liens entre
eau et énergie.
Toutes deux sont d’une importance capitale pour l’élimination de la pauvreté.
Toutes deux sont d’une importance capitale pour l’élimination de la pauvreté.
Selon la forme
qu’elles prennent, les relations d’interdépendance entre eau et énergie peuvent
concourir ou faire obstacle à la construction de sociétés stables et à
l’établissement de conditions de vie dignes pour tous.
Les changements climatiques, qui tiennent en grande partie au fait que l’énergie est consommée sans souci du lendemain, ne feront qu’exacerber le stress hydrique et la pénurie d’eau dans de nombreuses régions. S’il se poursuit, le réchauffement climatique va compromettre l’action menée pour garantir l’accès universel à l’eau et à l’énergie.
Les changements climatiques, qui tiennent en grande partie au fait que l’énergie est consommée sans souci du lendemain, ne feront qu’exacerber le stress hydrique et la pénurie d’eau dans de nombreuses régions. S’il se poursuit, le réchauffement climatique va compromettre l’action menée pour garantir l’accès universel à l’eau et à l’énergie.
Du fait de la
densité et de la force des liens entre eau et énergie, il convient d’adopter
des politiques intégrées et cohérentes, ainsi que des stratégies novatrices. Il
faut utiliser l’eau – et produire et distribuer l’électricité – de
façon équitable et efficace afin que tous les utilisateurs en reçoivent leur
juste part.
Tels sont les
objectifs des activités actuelles d’ONU-eau et de l’initiative Énergie durable
pour tous. Ces questions sont également au cœur de nos débats sur le programme
de développement pour l’après-2015.
En cette Journée
mondiale de l’eau, engageons-nous à élaborer les politiques qui garantiront un
accès durable à l’eau et à l’énergie au plus grand nombre et non pas seulement
à quelques privilégiés.
jeudi 20 mars 2014
VIDEO: l'OIF pour une promotion de jeunes talents
La journée internationale de la Francophonie célébrée ce 20 mars, est placée cette année sous le thème: "Francophonie et jeunes talents". Dans son adresse à la communauté internationale en général et à celle de la francophonie en particulier, Abdou DIOUF revient sur la volonté de l'Organisation Internationale de la Francophonie de "susciter chez les jeunes vocations, révéler les jeunes talents, pour mieux s'adjoindre leurs compétences". Par la même occasion, il précise que la célébration de cette journée se veut aussi être, une célébration " « francophone » de vivre ensemble, d’être au monde et de concevoir le monde". Je vous propose en image l'intégralité de son discours.
samedi 8 mars 2014
JIF: Ban Ki-moon plaide pour l'égalité des sexes et le renforcement du pouvoir d'action des femmes
Le Secrétaire général des Nations-unies livre ce 8 Mars à l'occasion de la journée internationale de la femme son traditionnel message. Dans son adresse à la communauté internationale cette année, Ban Ki-moon plaide pour "l’égalité des sexes, des droits des femmes et du renforcement du pouvoir
d’action de celles-ci, car nous avons tous à gagner à être sur un pied
d’égalité." Voici l'intégralité de son message
Message du Secrétaire général de
l'ONU, Ban Ki-moon
8 mars 2014
Cette année, nous célébrons la Journée internationale
de la femme en rappelant à quel point il importe d’établir l’égalité des sexes,
non seulement pour des raisons d’équité et de respect des droits de l’homme,
mais aussi parce que c’est une condition préalable à la réalisation de bien
d’autres objectifs.
Les pays dans lesquels les femmes sont traitées sur un
pied d’égalité avec les hommes jouissent d’une meilleure croissance économique.
Les entreprises qui comptent des femmes parmi leurs dirigeants affichent de
meilleurs résultats. Les accords de paix qui font intervenir des femmes
s’avèrent viables à plus long terme. Les parlements où siègent des femmes
adoptent davantage de lois portant sur des questions sociales fondamentales
comme la santé, l’éducation, la non-discrimination et les allocations
familiales.
Il ne fait donc pas l’ombre d’un doute que l’égalité
entre les femmes et les hommes est un avantage pour tous.
Cette réalité doit être au cœur des efforts que nous
déployons pour accélérer la réalisation des objectifs du Millénaire du
développement d’ici à l’échéance de 2015 et établir un programme d’action pour
la suite.
Si les progrès accomplis en ce qui concerne l’accès
des filles à l’enseignement primaire et la proportion de femmes dans les
instances politiques sont considérables, ils restent néanmoins trop lents et
trop inégaux.
D’où qu’elles viennent, les petites filles nées
aujourd’hui devront encore faire face à l’inégalité des chances et à la
discrimination. Tous, nous devons cependant veiller à ce qu’elles se voient
épargner la violence qui touche une femme sur trois dans le monde, puissent un
jour recevoir un salaire égal pour un travail égal sans être empêchées de jouer
un rôle dans l’économie, soient en mesure de participer dans des conditions
d’égalité aux décisions qui les concernent, et aient toute latitude pour
décider si elles souhaitent avoir des enfants et, le cas échéant, à quel moment
et combien elles en auront.
Je tiens à dire ceci à toutes les femmes et les
petites filles de la planète : le respect des droits de l’homme et l’égalité
entre les sexes ne sont pas des idéaux inatteignables. Au contraire, il incombe
aux gouvernements, à l’Organisation des Nations Unies et à chaque être humain
de s’assurer qu’ils deviennent réalité.
Je m’adresse également aux hommes et aux garçons, à
qui je demande d’assumer leurs responsabilités à cet égard. Nous avons tous à
gagner à voir les femmes et les filles – qu’elles soient mères, sœurs, amies ou
collègues – réaliser tout leur potentiel.
Ensemble, tandis que nous nous efforçons d’éliminer la
pauvreté et de parvenir au développement durable, œuvrons donc en faveur de
l’égalité des sexes, des droits des femmes et du renforcement du pouvoir
d’action de celles-ci, car nous avons tous à gagner à être sur un pied
d’égalité.
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