L’Unesco honore les femmes à travers Hélène HARLEY.

Les femmes étaient au cœur de cette célébration planétaire cette année. A l’occasion, Mme Hélène HARLEY  première femme journaliste radio au Sénégal a reçu un vibrant hommage de l’Organisation des Nations unies  pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).L’occasion était bonne pour retracer le parcours exceptionnel de cette femme mais aussi suscité des vocations auprès des jeunes journalistes.

La célébration de cette année a été placée sous le double signe de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes. La radio apparaît aujourd’hui comme le médium de communication qui touche le plus grand public. Dans cette optique, les diffuseurs ont  un double devoir : celui d’abord de promouvoir la voix des femmes sur leurs antennes et également celui de travailler à renforcer la présence de ces dernières dans leurs organisations. Et pour donner le bel exemple, l’Unesco a choisi de rendre un hommage bien mérité à la première femme journaliste radio du Sénégal, Mme Hélène HARLEY. 

Née le 28 Décembre 1933, Hélène HARLEY, c’est avant tout un sacré mélange de rigueur au travail et d’humilité. Recrutée en 1984 d’abord en tant que speakerine puis après journaliste, Mme HARLEY  a bercé les auditeurs de l’Office de Radio et Télévision du Sénégal (ORTS) de par l’onctuosité de sa voix mais surtout par sa diction exceptionnelle fruit d’un parfait métissage linguistique. Ses anciens collègues et ses amis au nombre desquels Tata Annette Mbaye d’Erneville, première femme journaliste diplômé au Sénégal, se sont succédés à la tribune de l’Unesco pour témoigner les uns de  sa rigueur mais aussi de la qualité de son travail dans le métier ; les autres de sa sociabilité envers les hommes et femmes qui l’ont côtoyé….

L’octogénaire récipiendaire s’est dite très honorée de l’attention qui lui est accordée en ce jour mémorable pour le médium qu’elle a longtemps affectionné et qui a été toute sa vie. A l’endroit de la jeunesse et surtout des étudiants en journalisme présents, elle a donné un viatique : « probité intellectuelle et travail » avant d’inviter surtout les jeunes filles  à affectionner le médium radio. Ce médium qui malheureusement est le moins féminisé en Afrique comme partout ailleurs.

Pour toujours continuer à célébrer la femme mais surtout à lui accorder la place qui lui est due, Mme Ann Therese Ndong-Jatta, Directrice du bureau régional  de l’Unesco pour l’Afrique a invité les journalistes dans leur ensemble à approfondir les réflexions sur l’égalité des genres et les stéréotypes sexistes au sujet des femmes. Le secrétaire général des Nations Unies Ban ki Moon(dans un message lu pour la circonstance par Mme Ann Therese Ndong-Jatta)  ira plus loin en exhortant les professionnels des médias à se  saisir de cette vision «en rendant hommage aux femmes pour favoriser l’explosion des nouvelles voix de demain ». Il y a donc un travail intellectuel qui s’impose.

L’ADIE, vers une informatisation plus efficiente de l’administration sénégalaise.

Informatiser pour rendre plus efficaces et plus efficientes les performances de l’administration sénégalaise fait partie des grandes missions de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE). Elle entend aller vers une gestion plus cohérente du système informatique de l’Etat. L’ADIE constitue ainsi le bras opérationnel de l’Etat en matière d’informatisation.

L’Etat sénégalais à travers cette agence a initié depuis 2012 un projet de Gestion Intégré des Ressources, Administrations et Fonctionnaires de l’Etat (GIRAFE). L’objectif de ce projet est de renforcer le système d’information et de gestion du personnel de l’Etat. L’une des étapes phares du projet GIRAFE a été l’audit physique et biométrique du personnel de l’Etat. Ceci n’est qu’une partie d’une série d’activités qui vise à terme une mise à jour du fichier unifié des données  du personnel de l’Etat. L’ADIE s’active à moderniser ainsi toute la gestion administrative de l’Etat et va proposer bientôt une carte multi applicative capable de retracer toute la carrière d’un agent de l’Etat –son parcours et son expérience professionnels, ses aptitudes et compétences, etc.

L’ADIE, c’est aussi l’intranet administratif : un genre de réseau d’interconnexion permettant de transporter des données, la téléphonie et bien d’autres au profit de services gouvernementaux. Cette technologie qui s’apparente à celle des opérateurs de télécommunication permet de contrôler la qualité de service et d’en assurer la qualité.

L’Agence de l’Informatique de l’Etat propose aux citoyens et aux usagers de l’administration publique de rendre plus fluide leurs démarches administratives. A cet effet, elle a mis en service un site web www.demarches.gouv.sn qui vise à dématérialiser l’administration publique. L’initiative apparaît comme un outil pour contrecarrer les lourdeurs et autres tares connus à l’administration ; donc  à priori, un outil de bonne gouvernance…

A terme, l’ADIE rêve d’une administration  plus informatisée au profit de e-citoyens au sein d’une nation résolument tournée vers l’émergence.

La CDP protège ; les hackers veillent aux grains.

Les étudiants de la 43^ème promotion du CESTI ont eu le privilège, dans le cadre d’une sortie pédagogique, de découvrir la Commission de protection des Données Personnelles (CDP). L’occasion était bonne pour ces étudiants journalistes de mieux comprendre le fonctionnement d’une entité qui reste encore peu connu du grand public; mais surtout les enjeux qui s’imposent à elle dans un environnement fortement convoité par le piratage de données informatiques.

La prise de conscience issue de l’utilisation abusive de données informatiques a été le déclic de la mise sur pied d’une commission capable d’assurer la protection des données à caractère personnelles. Le Sénégal à l’instar de nombreux pays africains et européens dispose depuis 2008 d’une Commission de protection des données personnelles (CDP). Cette entité trouve toute son existence à travers des cadres juridique et institutionnel qui sous-tendent sa création et son fonctionnement. En clair, la CDP s’occupe de la sauvegarde de données à caractère personnelle des citoyens. Ses principes fondamentaux restent le consentement, la finalité et la proportionnalité. Les données personnelles en effet  c’est  toute information concernant une personne physique et permettant de l’identifier directement  ou indirectement. Il peut s’agir de nom, prénom, adresses(physique et électronique), numéro de téléphone, lieu et date de naissance , numéro de sécurité sociale , numéro de carte de paiement , plaque d'immatriculation d'un véhicule , photo, empreinte digitale , ADN, etc .

Il est apparu clairement donc que les citoyens ne devraient a priori s’inquiéter pour ce qui est de leurs données personnelles.

Une menace permanente aux portes

Les affaires Wikileaks, Snowden et tout récemment le piratage du compte de l’opérateur mobile Orange en France et bien d’autres cas viennent poser le problème de la garantie qu’offre les entités chargées de la protection de nos données personnelles. « Le risque zéro n’existe pas ! » a reconnu M. Mouhamadou LO, président de la CDP ; et à Mme Yaye Fatou Camara NIANG, Directrice des affaires juridiques et du contentieux à la CDP de renchérir : « La sécurité n’existe pas ; il n’y a que le sentiment de sécurité qui compte ». Voilà qui vient révéler qu’il existe bien de défis qui attendent la CDP. Dans cette panoplie de risques qui peuvent fragiliser la protection de données à caractère personnelles figurent en bonne place les réseaux sociaux. Les citoyens eux-mêmes “donnent” au grand public leurs données personnelles via facebook, twitter, et autres réseaux sociaux. Difficile donc dans ce cas de prévenir une utilisation abusive de ces données. Les citoyens devront rester prudents, garder constamment un état de veille pour  minimiser les risques probables de ‘’hacking’’ de leurs données. Au-delà des enjeux économiques, donc de la confiance que la CDP devrait susciter auprès des investisseurs, des pouvoirs publics, des particuliers et des professionnelles, il lui reste une autre énigme à résoudre : si les hackers ne tarissent pas d’ingéniosité pour créer des brèches, la CDP devra quant à elle redoubler d’ingéniosité pour contrer les velléités de ces derniers. Les hostilités restent  donc ouvertes ! 

VIDEO: Réquisitoire de YAYI contre les agissements de TALON

Le lundi 30 Janvier dernier, le chef de l'état béninois Boni YAYI s'est adressé à la jeunesse béninoise. Dans son adresse à la jeunesse, Boni YAYI a, entre autres sujets abordés, fustigé les agissements de l'homme d'affaire Patrice TALON. Je vous propose ici un extrait de ce réquisitoire dressé contre TALON. L'élément a été diffusé sur l'ORTB, la chaîne nationale.